Depuis mercredi 16 avril, les marocains ont eu la mauvaise surprise de voir les coûts de l’essence et du gasoil augmenter pour la troisième fois cette année. Une indexation qui peine à passer car les répercussions ne sont pas sans conséquences à l’avenir.
Outre le coût de la vie qui augmente, les marocains voient en cette flambée des prix de carburants, une note supplémentaire à leur ardoise. Beaucoup ont pour gagne pain leur véhicule, il va sans dire que cela réduira incontestablement leur pouvoir d’achat. Et même si l’augmentation est plus importante pour le gasoil (33 centimes), on assiste à une recrudescence de ventes de véhicules essence (14 centimes) chez les particuliers. Tout le monde cherche à se débarrasser de ce gouffre ! A 13.27 dirhams le litre, rouler en voiture devient un luxe.


C’est le secteur du transport qui semble le plus souffrir de cette augmentation. Si l’on en croit les chiffres avancés ici et là, la part des dépenses en gasoil représente  42.6 % des charges d’exploitation du fret routier contre seulement 7.6 % pour l’essence. On comprend ainsi, que les compagnies de transport de personnes, ainsi que celles de transport de marchandises, connaîtront un trou important dans leur budget carburant. Tous espèrent une aide financière de l’état afin de faire face à cette inflation. Enveloppe  ou pas?  Pourvu que cette augmentation soit la dernière (de l’année au moins). En attendant, chaque marocain cultive en  lui l’espoir de découvrir un  gisement de pétrole dans le royaume chérifien. Affaire à suivre.